CRISE POLITIQUE : ENTRE L’INCESTE ET LE BLASPHÈME, LE CHOIX D’UN NOUVEAU PREMIER MINISTRE NEUTRE EST DÉSORMAIS L’UNIQUE ALTERNATIVE POUR SEM ASSIMI GOITA.
DIMANCHE 01 AOÛT 2021.
La situation actuelle du pays, risque de redessiner le paysage politique Malien. L’actuel premier ministre est loin de faire l’unanimité à cause d’un passé récent.
Déjà lâché par certains poids lourds du M-5 RFP, dès que, son arrivée sonnait comme une évidence, à cause de sa fidélité, dans la rédaction des textes, sur les différentes violations. Au point, qu’on avait l’impression, qu’il était le seul à croire, à un possible retour du M-5 RFP, après l’installation des organes de transition .
Selon nos sources, d’une part, le RPM d’IBK a été très clair avec M. Choguel K MAIGA, il n’aura jamais le soutien du parti, même si, ils se contenteront d’une simple bénédiction pour le Mali. D’autre part, le M-5 RFP est devenu un temple vide avec la démission de la vraie gardienne, Mme SY Kadiatou SOW. Face à l’hydromel du pouvoir, elle est reste humble à l’écart, avec ses valeurs.
En ouvrant la porte d’une crise scolaire, les politiques en profitent. Comme lui en 2020, ils plantent le décor, pour couper la tête de la primature.
Deux phénomènes traduisent, cette guerre, qui risque d’être fatale au sergent chef du boulevard de l’indépendance : L’INCESTE POLITIQUE ET LE BLASPHÈME POLITIQUE.
L’INCESTE POLITIQUE :
Le lundi 26 juillet 2021, une rencontre improbable, étonne les acteurs de la vie politique Malienne. Un communiqué conjoint est lu par M. Moussa MARA. Un collectif des leaders des partis politiques, pas de moindre ( RPM, CODEM, YELEMA, ADEMA, CDS-MOGÔTIGUI,ASMA ). Ceux qui animaient hier la rivalité dans l’arène politique, se retrouvent, pour combattre un ennemi commun : le Gouvernement de M. CHOGUEL K MAIGA. Une union temporaire, le temps de vaincre un gouvernement taché d’impopularité. Dans le même communiqué, ils exigent la tenue des élections crédibles à la date fixée, par la charte de la transition. Alors, SEM ASSIMI GOITA ne peut que négocier qu’avec eux, pour une éventuelle prorogation. Elle se fera avec un homme consensuel. Difficile de dire que l’actuel patron du gouvernement, répond à ce critère.
En plus, les militaires n’auront l’amnistie qu’avec la nouvelle assemblée. Car le CNT n’a pas le reçu le statut de député et demeure comme un organisme de remplacement, n’ayant pas les mêmes rôles vis à vis de la loi ( les représentants du peuple ). Si l’inceste a un prix, le blasphème coûtera très cher à la transition.
BLASPHÈME POLITIQUE:
D’une part , l’actuel PM est combattu dans son propre camp. Pr CLÉMENT DEMBÉLÉ ne cache pas sa conviction et met en doute, ses compétences . Selon lui, il n’a, ni la solution, ni la capacité de gérer la suite de la transition.
En plus de ses opposants à ciel ouvert du M-5 RFP, le silence de la boxeuse du M-5 RFP ( Mme SY Kadiatou SOW ), de Modibo SIDIBÉ et de CHEIKH O.SISSOKO sont des signes d’isolation de l’ex M. Cohérent du M-5.
Selon un ancien leader ( I S) du M-5 RFP, le PM est désormais injoignable pour les ex compagnons du boulevard de l’indépendance, 《 M. CHOGUEL ne décroche plus mes appels et ne me relance jamais. Cette transition risque d’échouer car le choix des hommes du gouvernement fut dans l’affinité et non par la compétence des uns et des autres. 》
D’autre part, le premier ministre a interprété le PV de conciliation de l’UNTM à sa propre volonté. Il s’oppose aux enseignants du Mali. Si le gouvernement de Moctar OUANE a eût l’intelligence d’exiger, la consultation les statuts autonomes . M. Choguel K MAïGA a mis les enseignants devant les faits accomplis, en violant même le PV de conciliation, tout en espérant faire autant sur la loi, à travers un jeu de mots.
Le gouvernement comptait sur les parents d’élèves et la société civile, malheureusement 90/100 des leaders, de ses associations sont des Enseignants actifs et retraités.
En plus, le discours d’un passé récent ne plaide pas en sa faveur. L’homme cohérent d’hier est désormais inaudible avec ses contradictions.
Si hier, l’accord d’Alger était synonyme de partition du Mali. Aujourd’hui, il prêche pour une application intelligente.
Hier l’application de l’article 39 était une valeur de la démocratie. Aujourd’hui les examens sont menacés, tout en espérant, que, son opium fera effet.
Si hier, le CNT était illégale et illégitime. Aujourd’hui ce même conseil est l’organe qui validera la feuille de route de son gouvernement.
Si hier, le régime était militaire. Aujourd’hui, il a ravi la vedette à Issa K DJIM sur l’éloge de …….
Le hic dans cette histoire, le M. a 02/100 des l’élections, n’a pas une base politique pour le soutenir.
En plus, dans les coulisses, les enseignants comptent politiser l’école Malienne, au prochaine élection.
Selon Adjouma DAMA, membre de la synergie, secrétaire général adjoint du BEN/ SYPESCO, le prochain président sera le choix des Enseignants,《 Avec cette allure, nous avons l’obligation de signer des accords avec les candidats sur la gestion de l’école publique. Personne ne sera président ou Ministre du Mali, en ayant ses enfants dans les écoles privées . 》
Avec la saison 2, de l’article 39, la primature a déjà perdu, le monopole des coeurs des Enseignants. Le choix de la transition, risque d’être le candidat a abattre pour les enseignants.
Sans l’aval des politiques, des enseignants, de la société civile, les militaires seront dans l’obligation de choisir un technocrate neutre, pour diriger une éventuelle prorogation de la transition.
Avec les alliances contre nature, la crise scolaire et une ébullition de la société civile sur la cherté de la vie, le Choguelisme a du pain sur le planché.
Dans une république sous procuration, l’actuel président de la transition est dans l’obligation de prendre une décision impopulaire, pour restaurer la souveraineté, avant la fin de la transition.
Entre L’INCESTE et le Blasphème, le choix d’un nouveau premier ministre neutre, est désormais l’unique alternative, ou l’activation de l’appareil judiciaire contre l’impunité, pour SEM ASSIMI GOITA.
Les jours de M. Choguel K MAIGA sont désormais comptés à la primature.
Affaire à suivre.
Dianguina KEITA