Conférence de presse des Syndicats de l’éducation du 15 Octobre.
Devant un gouvernement sourd les Syndicats de L’éducation réagissent.
Au Mali, le politique ne règne pas forcément avec une crédibilité, d’où la crise de confiance descendante. Ce climat de confiance n’inspire plus.
Pour informer l’opinion Nationale et internationale que la marmite de l’école Malienne va bouillir si tôt, les syndicats ont lancé une invite à tous les acteurs de l’école à travers un point de presse.
Après avoir écrit deux correspondances au Ministre du dialogue Social et de Fonction publique, qui dit se référer à son premier Ministre .
Ce samedi 28 Septembre 2019 la salle de réunion de la maison de l’enseignant à refuser du Monde avec la Synergie des Syndicats de L’éducation du 15 Octobre.
Une manière d’informer la presse des démarches de la Synergie ( la rencontre de la société civile, des partis politiques….).
Selon le porte-parole Adama FOMBAl l’objectif de ses rencontres, c’est d’anticiper toute tentative de persuasion et de mettre cette société civile devant ses responsabilités.
Selon lui cette année peut être plus pure que l’année passée, et tout est possible .
La littérature de moratoire, n’existe pas chez nous, un délai dépassé pour l’exécution d’un accord où d’un texte , on peut plus parler de moratoire.
Le gouvernement du Mali à tous les moyens pour tenir ses engagements.
À la question posée par le journaliste,
Allez-vous prendre l’école Malienne encore en otage ?
Selon M.FOMBA l’école c’est nous , si elle est prise en otage,le coupable c’est IBK et son gouvernement ni plus ni moins. Nous avons pas une nouvelle revendication . Nous demandons le respect des lois, des engagements.
A la question posée à savoir : le Syndicat est-il infiltré par les politiques ?
- ALDJOUMAT membre du directoire répond , que si les syndicats étaient infiltrés , la réunion du jour n’allait pas avoir lieu. Celui qui à lancer les allégations, ce propos n’engage que sa personne. Selon M.DJITE de la Synergie , tous ceux qui ont voulu nous rencontrer , nous avons exiger une lettre d’audience.
Nous sommes pas dans la logique de grever mais tout est possible et que chacun joue son rôle .
Tout est possible et nous pensons, que nous sommes dans la logique d’une année normale si nous sommes dans nos droits.
Après avoir éclairé les lanternes , M. FOMBA à remercier les journalistes pour l’effort consenti autour de l’école Malienne. Tout en leurs donnant rendez-vous dans un bref délai car ma grand mère me disait<< il faut toucher l’aveugle sur la piste de danse, pour qu’il sache qu’il n’est pas seul sur scène>>.
Le Gouvernement riche va-t-il prendre l’école des pauvres en otage ?
Le temps reste le maître absolu, qu’il vente,qu’il pleut ou qu’il neige, cette génération reste imperturbable.
Dianguina KEITA