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Mali: LA CEDEAO :SYNDICAT DES CHEFS D’ÉTATS OU DES PEUPLES.

LUNDI 1O JANVIER 2022.
Le sommet d’accra divise les observateurs sur la crise malienne.
En 30 ans de démocratie, trois coups D’états sur un fond de gouvernances, le peuple aspire au changement, Mais, les méthodes divisent.
Si la majorité des parties politiques prônent pour le maintien de la trajectoire, avec le changement de gouvernances, l’autre partie préfère la rupture.
Mais en réalité, le peuple adhère au second vollet , mais, de façon brutale.
Les militaires avec un sentiment profond du changement, butteront sur deux obstacles.
1- LA CRISE POLITIQUE ET SCOLAIRE :
Selon, M. Nouhoum SARR, membre du CNT,  pendant la présentation de la politique générale du PM actuel,《 M. le premier ministre, si vous et moi étions l’artillerie lourde de la lutte du M-5 RFP, les enseignants étaient les fantassins, alors pourquoi ce flou artistique autour de l’article 39? .》
L’école malienne est en grève pour les mêmes raisons, qu’avec IBK: le respect de la loi.
D’autre part, il est difficile, voir, impossible de gouverner sans certains acteurs de la vie politique. L’assise pour la refondation est convertie en prolongation, en créant des partisans et opposants.
Comme si, la période exceptionnelle en avait besoin ?
2- La MARGINALISATION DE LA PRESSE :
La plus grosse erreur de la transition fut la marginalisation de la presse malienne, dans son combat patriotique. L’aide à la presse ne dépassant pas les deux cent millions de nos francs/ an ( 200.000.000 FCFA), est impayée depuis plus de deux ans.
Grâce aux efforts de M. Bandjougou DANTE, une proposition de loi est désormais sur la table de la transition, enfin de palier , la gestion misérable de la presse.
L’arme la plus puissante reste la communication, mais des  professionnels. Notre transition n’a pas réellement instauré ce climat de confiance.
À titre d’exemple, tous les journaux maliens ont fait de la communication pour la CEDEAO, hier, en informant ses lecteurs.
Car, elle a frappé hier, avec des mesures suivantes :
1 -Retrait des ambassadeurs de tous les états membres de la cedeao au Mali
2 – Fermeture des frontières entre le mali et la cedeao
3 suspension des transactions entre la cedeao (hors médicaments et produits de première nécessité)
4 -Gel des avoirs des avoirs maliens en banque centrale
6-Aides financières coupées
Le tout avec effet immédiat. Mais sera progressivement levé si des progrès satisfaisants sont réalisés concernant le chronogramme. Selon eux ,  des sanctions imposées pour protéger les maliens.
Si, les politiques font l’économies de leurs critiques sur les mesures de la CEDEAO, sous prétexte de la légalité et de la légitimité.
La population, victime ,des différentes sanctions estime, que, la structure doit être regardant  vers le peuple, au détriment des chefs d’états.
Ma grand-mère me disait, 《Là où le dialogue ne parvient pas à apporter la paix, la distance est la meilleure solution.》
Avons-nous les moyens de prendre cette distance ?
Le peuple est-il réellement prêt à supporter les sanctions ?

La CEDEAO est-elle le syndicat des chefs d’états ou du peuple ?
Difficile de répondre à ces questions, le temps reste le meilleur juge.
Une chose sûre, nos destins sont intimements liés par l’histoire, car l’héritage reste un fardeau, que, nous devons préserver avec intelligence.
Affaire à suivre,
Patriote, mais pas passionné
Dianguina KEITA.
Source : benkadi-infos

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