FINALE DE LA 6e ÉDITION DE LA COUPE DU MALI DE FOOTBALL FÉMININ : LES SUPERS LIONNES BATTENT L’AS MANDÉ PAR 3 BUTS À UN, AVEC UNE ABSENCE SPECTACULAIRE DES AUTORITÉS ET DIRIGEANTS SPORTIFS MALIENS.
DIMANCHE 17 JUILLET 2021.
Loin d’imaginer le reflet de la phallocratie dans notre sport Roi, le constat fût regrettable de voir les gradins vides, de nos autorités et dirigeants sportifs pour un évènement d’une telle ampleur.
Dans cette opposition entre deux formations de la commune IV, Les lionnes ramènent la coupe dans leur tanière pour la première fois. Contre la plus titrée, AS MANDÉ ( 4 coupes), elles utilisent les moyens forts, pour empêcher le doublé de la rivale déjà championne.
Elles feront trembler les fillets à trois reprises. D’abord, l’avant centre et ailière internationale Oumou Koné fera un doublé, aux 44è et 89è de jeu . Et Assétou Koné, la transfuge de Sikasso conclura le festival des Lionnes. Rokia Coulibaly se chargera de réduire le score à la 82è pour L’AS Mandé. Les SUPERS LIONNES remportent la 6e édition par 3 buts à 1.
Avec six éditions, L’AS MANDÉ est Leader avec 4 coupes du Mali, l’USFAS et Les SUPERS LIONNES ont respectivement une coupe chacune.
Le tableau noir fut l’absence spectaculaire des invités de marque.
Pour une coupe Nationale, ni le président de la république, ni son ministre des sports étaient au rendez-vous. Les joueuses rêvaient de poser avec SEM ASSIMI GOITA ou son Ministre
Bling-bling , Mossa AG ATHAHER . Malheureusement, elles se contenteront de YAMBOX et de l’infatigable Famagan DEMBELE.
Cerise sur le gâteau, l’actuel président de la fédération Malienne a brillé par son absence.
C’est, Kassim COULIBALY, son premier vice-président, qui se chargera d’illuminer la soirée de nos braves filles.
Dans un pays, où on reporte un match de championnat, à cause de l’absence d’un seul joueur . L’excuse sera à la limite un manque de considération pour nos braves filles.
Malheureusement dans le sport, il a les hommes et les autre , le football n’est pas une exception, même si c’est la coupe du Mali.
Triste !Triste !Triste !
Nos filles espéraient que les préjugés ne remplacent pas la dose d’humanité, d’égalité de chance, dans la pratique sportive.
Espérons qu’il y aura réparation pour les filles à la place des excuses.
Affaire à suivre…
Dianguina KEITA
