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SADIO MANÉ de la Zone d’ombre à la lumière un Ballon d’or pas comme les autres.

Sadio Mané est  né le 10 avril 1992 à Bambali au énégal.

Bambali à Liverpool,  la belle trajectoire du génie Sénégalais est une leçon d’histoire.

Le Natif de Bambali ( Sud du Sénégal) fût ses premiers pas entre les cases avec des regards méprisants.

Meilleur joueur 2019 du Football Sénégalais, Sadio Mané est aujourd’hui une véritable fierté du continent grâce à sa trajectoire ascendante. Considéré par certains comme le boulanger de l’ombre, il s’impose au fil du temps comme la tour de contrôle de Liverpool. Meilleur joueur offensif des Reds pendant toute la campagne de la dernière Ligue des champions, fer de lance de Liverpool invincible en  Premier League, il va terminer son année 2019 avec 34 buts au compteur toutes compétitions confondues. Et s’impose comme le meilleur buteur du continent devant le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang avec 32 réalisations.

Pour l’année civile 2019, le génie Sénégalais a perdu d’abord la finale de la coupe d’Afrique face à l’Algérie,  il a remporté la Ligue des champions, la Supercoupe d’Europe, le Mondial des clubs, terminé vice-champion d’Angleterre et co-meilleur buteur de Premier League. Un CV qui, apparemment, ne suffit pas à remporter le Ballon d’or, les votants lui ayant préféré Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, et son coéquipier Virgil van Dijk.

Un ballon d’or contesté sur le continent, car le lauréat Messi affirme avoir voté pour le génie Sénégalais, qui malheureusement ne s’invite pas sur le podium. Même si le génie Sénégalais marche sur l’eau, sa magie n’étonne guère devant le trio.

Et pourtant le parcours de l’homme ne fut pas un long fleuve tranquille.

Avant l’acquisition de la grâce de Tout un peuple, le Natif de Bambali a dû faire tomber des barrières sociales , faire face au poids de la tradition pour l’amour du Ballon rond.  Selon lui dans une interview dans un journal français « C’était dur pour moi, car je me sentais un peu seul. Je ne comprenais pas pourquoi on ne m’autorisait pas à vivre mon rêve. » Cela fut le début d’un chemin  à quelque 4500 kilomètres d’Anfield, à Bambali, localité posée sur les rives du fleuve Casamance. Là-bas, dans des territoires où musulmans et chrétiens cohabitent.

Difficile de convaincre l’entourage d’un fils d’imam. Et  pourtant , il a dû sans cesse pousser sa famille à croire en ses rêves de footballeur. « Je suis né dans un village où il n’y a jamais eu de footballeur ayant participé aux grands championnats, expliquait-il au Bleacher Report. Quand j’étais petit, mes parents pensaient que je devais étudier pour devenir professeur. »Comment ne pas comprendre ces parents dubitatifs et aux moyens modestes. Comment ne pas comprendre la fierté de voir un enfant réussir dans un secteur utile, un fils orphelin de l’affection paternel à l’âge de 12 ans, comment ne pas comprendre la chaleur sociale autour d’une denrée rare.  « Ma mère me chassait à chaque fois qu’elle me voyait jouer au foot. Je devais quitter l’ombre de l’arbre à palabres* pour me retrouver en plein soleil, raconte-t-il à France Football, encore marqué par les coups qu’il pouvait recevoir. C’était dur pour moi, car je me sentais un peu seul. Je ne comprenais pas pourquoi on ne m’autorisait pas à vivre mon rêve. » Comme un signe du destin, le jeune villageois refusait de participer aux récoltes, sécha ses cours pour attirer l’attention de son entourage sur un mal qui le ronge. Un sentiment de vide le poussa à rejoindre la Capitale Sénégalaise.  « J’ai tout préparé minutieusement, en sachant que je n’avais pas du tout d’argent. La veille, j’ai caché dans les herbes hautes, devant la maison, mon sac de sport avec des affaires pour ne pas me faire surprendre en partant. Et tôt le lendemain matin, vers 6h, j’ai filé sans prévenir personne, sauf mon meilleur ami. » Ce dernier, céda sous  pression, pendant  que Sadio chercha à s’intégrer dans une équipe à Dakar.

Un  retour au village sous pression ,mais  avec un deal avec sa mère : Oui pour jouer au foot, à condition de continuer ses études et de rester un bon musulman. S’il s’arrêtera à la classe de troisième, il ne manquera plus jamais une des cinq prières de la journée. Un deal comme la bénédiction infinie d’une mère a accouché  d’un rêve .Il se fait remarquer sur un terrain de M’bour. « Il y avait deux ou trois cents jeunes qui attendaient en file pour tenter leur chance. Ça partait mal pour moi, car quand je me suis présenté, on m’a un peu ri au nez, se rappelle-t-il, toujours pour France Football. Je ne ressemblais pas trop à un footballeur. J’avais une culotte qui ne ressemblait en rien à un short de foot, et mes chaussures de foot étaient toutes déchirées sur le côté et réparées comme j’avais pu avec du fil. […] Comme je n’étais pas trop mal, j’ai été pris. C’était le début de mon aventure. >>.

À M’bour, Il intègra l’AS Génération Foot en 2009, où il est rapidement repéré par le club partenaire du FC Metz. Il signe son premier contrat professionnel avec le club français début 2012. Au bout de six mois, son équipe est reléguée mais Mané part pour le Red Bull Salzbourg. En Autriche, où il remporte deux championnats en autant de saisons, signant même le doublé avec la Coupe nationale en 2014. Le Southampton FC l’engage et Sadio confirme son talent en Premier League avec une statistique de  plus de dix buts par an. En 2016, le Liverpool FC  a déroulée un Tapis rouge pour le Maestro Sénégalais.

Comme un maître d’art , l’enfant de Bambali s’impose en véritable patron du trio ( FIRMINO- SALA -MANÉ).

En dehors des pelouses, le cadeau du ciel Sénégalais est d’une simplicité qui sort de l’ordinaire.

Lors d’une rencontre du Boxing-day , il fait le Buzz sur la toile. Le gars avait un téléphone avec un vitre cassé . Il s’en fou du luxe . Une manière de dire que l’argent est juste la grâce d’un partage divin.

Le titre de ballon d’or Africain est une récompense pour l’affection du fils perdu dans un rêve.

Un  coup d’œil du créateur sur les rétroviseurs  pour l’éternel deuxième. Quoi de plus normal, que de célébrer une saison pharaonique dans le nid des pharaons. Ce Mardi 07 Janvier 2020, le monde du football Africain se prosterne devant un ROI qui vient de très loin. Une soirée riche et colorée, présentée par la Légende Samuel Eto’o fils.

Le Marocain A. HAKIMI remporte le trophée de meilleur jeune joueur 2019.

L’équipe féminine du Cameroun est nommée meilleure Team 2019 , celle de L’Algérie comme meilleure masculine et son capitaine R. MARHEZ avec le plus beau but, le prix de meilleur Entraîneur comme cerise sur le gâteau à Jamel BELMADI.

l’Égypte gagne le prix de meilleure Fédération 2019 pour à la fois organisé la CAN à 24 et Celle

U23.

Moïse KATUMBI ( président du TP M. RDC) remporte le trophée de meilleur président des Clubs.

Un prix spécial à KODIOVI  AVIOLE  gardien Togolais, victime d’une attaque terroriste sur la route de CAN 2010, lui privant de l’usage de ses pieds de footballeurs.

Le Mali a brillé par son absence, une manière de rappeler à l’ensemble des acteurs du football Malien que la route du succès est longue mais accessible par le travail.

En plus du talent, SADIO inspire le respect, impose l’administration au delà des frontières.

RESPECT champion.

Dianguina KEITA

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