Mali / JUSTICE : Les autorités Coutumières du N’Gomi et le collectif des propriétaires terriens réclament le regard du patriote SEM Assimi, conjugué à la vision républicaine de l’armée du Colonel Sadio Camara.
VENDREDI 23 FÉVRIER 2024.
Dire que le nom de son excellence Assimi rhume avec la libération du Continent est juste de la tautologie. Le regard de l’actuel président de la transition malienne est celui de la justice sociale dans tous les secteurs. Avec son Ministre de la défense, l’armée est devenue la fierté de tout un peuple. La bravoure, l’intégrité, le sacrifice ultime sont des maladies incurables pour ces colonels de la transition. Ils parlent peu, mais agissent avec efficacité dans la sécurisation des biens et des personnes.
Dans cette dynamique de la restauration d’une confiance totale entre le peuple et son armée républicaine, des épines existent dans l’ombre : d’où l’appel des civils faces aux menaces des armes dernière la zone militaire de Kati.
Desmond tutu disait, 《 face à l’injustice, le silence est un soutien ans faille à l’opresseur 》
Voici les faits :
Depuis 1978 avec la loi de la création des communes , le droit coutumier est une réalité reconnue par l’état. Et nos autorités actuelles incarnent le respect des principes d’où la mise en place des délégations aux niveaux de plusieurs communes du Mali .
Derrière la zone militaire de Kati, la population de N’Gomi a exercé son droit sur une superficie de 2 ha 16 a 58 cas sise à Djalakorodji N’Gomi en lieu avec les limites fixées par l’expert désignée ; ( exception faite de toutes les celles ayant déjà fait l’objet d’immatriculation et des terres grevées de charge). Car la zone était déjà morcelée, immatriculée, depuis 2014 par la Mairie de la circonscription.
Voici l’acte du tribunal de grand instance de Kati:
Et pourtant la zone Ouest, Sirakôrô Niaré avec des habitations sur TF N°39109 de la zone militaire est presque Miraculeusement ignorée.
Une rivalité entre deux villages centenaires des NIARÉ ( N’Gomi et Siracoro-Niaré) n’a telle pas encouragé une prise de position de certains officiers de Kati ?
Après une première discussion entre les deux parties, le collectif a amené le dossier à la Gendarmerie de Kati. Selon, un porte-parole, le CB a demandé le droit coutumier pour confrontation. Après plusieurs demarches , ce dernier estime être incapable de gérer la situation.
La dernière en date, une patrouille avec des hommes armées demandent l’arrêt des travaux pour ces Maliens de la diapora qui veulent revenir un jour , après la récupération du Continent par nos colonels.
Plus pur, selon la même source, les menaces de mort de ses patrouilleurs sont quotidiennes, 《 un jour des hommes sont venus nous dire , que , si nous n’arrêtons pas un jour . Les armes siffleront forcément 》.
Qui ordonne ces patrouilles en dehors de la zone militaire?
Qui entrave les démarches de la Gendarmerie dans le dossier ?
Pourquoi la requête du collectif et du chef de quartier est bloquée ?
Sur quel document juridique ses militaires du Camp de Kati se basent pour menacer un quartier centenaire ?
La juridiction militaire peut-elle gérer cette situation ?
Difficile de répondre à ces questions, car selon les responsables du collectif et du chef de quartier , l’autre partie a toujours refusé la confrontation.
Au moment où le Mali devient une référence, son armée une source d’inspiration et une fierté ; certains militaires veulent siffler des armes pour des dessins inavoués .
Mes colonels, il est très facile avec un GPS de confirmer ou de nier la volonté d’une communauté à récupérer un droit .
J’en ai fait l’expérience sur place, dans le respect de la protection des infrastructures militaires.
À ma décharge aux collectifs , je disais : Ils ne savent pas nos colonels libérateurs.
Ils préfèrent siffler les balles contre les ennemis du Mali, que, sur la brave population qu’ils admirent.
Alors, les autorités Coutumières du N’Gomi et le collectif des propriétaires terriens réclament le regard du patriote SEM Assimi, conjugué à la vision républicaine de l’armée du Colonel Sadio Camara.
Kati fera toujours peur à Bamako, mais pas aux voisins centenaires
Force et honneur aux FAMAS.
Affaire à suivre
Crédit photo : Présidence de la République du Mali
Dianguina KEITA
Source :benkadi-infos