Mali/ Atelier de développement de revue des indicateurs conjoints sur les risques de violences électorales: un moment de partage et de capitalisation des expériences pour anticiper les risques des violences électorales
MERCREDI 05 JUIN 2024
La Direction Nationale de l’association des Municipalités du Mali a abrité les 04 et 05 Juin 2024 , deux jours d’échanges et partages d’idées d’expériences entre les acteurs et observateurs du processus électoral, pour mieux anticiper les risques des violences électorales.
Pour M. Nabi Diallo de l’Association pour la bonne gouvernance, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la prévention des violences du processus électoral. Elle permet d’analyser le dialogue entre les acteurs de l’administration territoriale, les maires et les acteurs du processus électoral, pour poser un diagnostic et proposer des remèdes.
M. Youssouf Diakité Directeur exécutif de l’association des Municipalités du Mali, estime que la prévention est larme la plus efficace, 《 mieux vaut prévenir, que guérir, pour une gouvernance paisible. J’espère que les deux jours d’échanges et partages permettront d’armer les participants , qui, serviront de relais , pour une bonne compréhension des mécanismes électoraux.》 A-t-il ajouté
M. Magoro KONATÉ représentant gouvernement du district a expliqué la nécessité d’un tel cadre d’échange pour faciliter la compréhension et diminuer les risques, « Les mesures à envisager pour empêcher ou atténuer les risques de violences visent à renforcer, avant tout, la crédibilité du processus électoral et dès lors, il s’avère nécessaire de prendre les dispositions utiles en vue de prévenir et pallier toute éventualité de violence liée aux élections », a-t-il ajouté.
Organisé par le Projet d’Appui aux Réformes et aux Élections au Mali (PAREM), l’atelier a regroupé les responsables du gouvernorat du district de Bamako, les représentants de l’AIG , les élus, les acteurs de la société civile et la presse.
D’une part , si l’incompréhension ou la méconnaissance des textes fut décrier, d’autre part le poids de la société et la précarité furent indexés comme sources de violences.
Les participants ont formulé l’importance de la pédagogie autour des textes et du processus avec une large communication pour minimiser les risques des violences électorales : avant, pendant et après les les élections.
Les initiateurs comptent maintenir le cap , pour minimiser la violence électorale à travers des ateliers de formation des acteurs, car la synergie des efforts semble être l’antidote du PAREM.
Affaire à suivre.
Dianguina KEITA
Source : benkadi-infos