CRISE SCOLAIRE = Réponse à la cécité syndicale de YACOUBA KATILE
Avec une pédagogie et une dose de dignité, la synergie répond à la haine de l’actuel Secrétaire général de l’UNTM.
La prolifération des statuts autonomes et des centrales syndicales sont les résultats de l’échecs de la centrale mère qui faisait la fierté des travailleurs Maliens.
Si le Mali est la troisième force économique de la Zone UEMOA et ses fonctionnaires derniers en terme de salaires, la réponse se trouve dans la vie modeste des différents secrétaires généraux de l’UNTM…rire
La maxime construire sa vie sur la misère des moutons, pardons travailleurs, a poussé plusieurs corps vers l’isolement, d’où la naissance de la synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2016.
Depuis le début de la crise scolaire de cette année, les syndicats ont travaillé avec toutes les forces vives de la nation pour le respect des lois de la république.
L’actuel baron de l’UNTM pensait briser la vie de 63.000 chefs de familles en accompagnant le gouvernement dans la violation de ses propres lois.
Alors, le lundi 02 Mars 2020, le SNEC, son syndicat affilie se désolidarise du mouvement invitant 25.000 militants imaginaires à intégrer les classes. Dès lors les militants se désolidarisent et affichent leurs adhésions sans failles à la Synergie créant du coup une panique dans l’équipe du Satan. Comme un PV d’échec de sa trahison dévoilée au grand jour, les vendeurs de la république envoient une correspondance a la synergie.
Nous vous livrons le contenu de la réponse tout en souhaitant que le Baron Yacouba KATILE prendra un verre de cyanure pour soulager sa défaite spectaculaire du 02 Mars 2020.
Au
Camarade Secrétaire Général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali(UNTM)
Camarade,
Nous accusons réception de votre correspondance ci-dessus référenciée dans laquelle vous nous exposez votre position sur nos revendications. Nous vous en félicitons pour l’intérêt que vous accordez à la situation de l’école.
Cependant, nous vous informons que cette année, les Syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 n’ont pas de revendications, ils demandent seulement l’application des dispositions d’une loi de la République.
Il nous apparait nécessaire de vous apporter des éclaircissements sur le Statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spécial. Il est le fruit d’une longue lutte engagée par les Syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 à travers leur premier préavis de grève, déposé le 15 octobre 2016 et qui a atteint son épilogue, le 16 janvier 2018 par la promulgation de la loi par le Président de la République.
Aussi, est-il nécessaire de vous rappeler que l’Accord qui a octroyé aux enseignants le statut autonome avec comme indice plancher 235 et indice plafond 1060, a été signé entre le Gouvernement et les Syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016, le 02 mai 2017.
Ces dates sont antérieures à la date de dépôt de votre cahier de doléances (2 mai 2018) et à votre Accord avec le gouvernement et le CNPM (29 janvier 2019).
Durant toute cette période de lutte, votre affilié, le SNEC n’était pas membre des syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016.
Les Syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016, n’ont jamais dit à quelqu’un que la grille annexée à leur statut était le mobile ou le facteur déclencheur de votre grève d’août 2019.Si telle a été votre interprétation, vous vous trompez largement car les Syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 sont déterminés à améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants.
Camarade,
Si votre objectif initial était de mettre fin à l’injustice sociale, nous nous posons réellement des questions quant au bienfondé et à l’opportunité de cette demande aujourd’hui car ces injustices ont toujours existé entre les fonctionnaires et les enseignants étaient les véritables victimes.
Comme disait ci-haut, les Syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 n’ont pas de revendication mais demandent plutôt l’application d’une loi et nous ne comprenons pas comment une centrale aussi respectueuse que la vôtre puisse demander aux syndicats de l’éducation de s’inscrire dans une dynamique de négociation d’une loi car votre proposition ne vise que cela.
Aussi, faut-il le souligner, dans toutes les négociations, la protection et la sécurisation des acquis syndicaux est une règle universelle et pratiquement un principe sacro-saint.
Les syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016, confiants en leur force et rassurés de l’engagement de leurs militants, se donneront tous les moyens légaux pour contraindre le gouvernement du Mali à appliquer la loi de la République.
Salutations syndicales. Bamako, le 06 mars 2020
P.J : une copie de l’Accord signé entre le Gouvernement et les Syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016,le 02 mai 2017.
Dianguina KEITA