ÉDITO : Colonel Assimi GOITA, le misérable arrive.
28 Mai 2021.
Je suis misérable avec zéro défaut.
Je suis à la fois l’alpha et l’oméga du profit.
Je ne suis pas pêcheur, mais je préfère une tente sur la rive.
Désolé, si mes pas de danses n’inspirent pas, car je préfère rester sur scène.
Pour moi le changement est synonyme de continuités.
Bien sûr que chaque sauce est consommable.
Je suis l’homme sans défaut et allergique aux critiques, même si on me colle des voyages imaginaires, pour creuser vos tombes.
Je suis dans tous les domaines, car le Mali est dans mes calculs.
Je suis misérable et ma misère est sans limite.
Pendant que l’âme du pauvre était en flamme, je marchandais sa vie.
Pendant ma patrie était en apnée, j’étouffais sa survie.
Ma grand-mère me disait, << la vie rend conseil, mais l’expérience est le meilleur prof..>>.
Je suis crédible comme l’homme politique Malien,
J’Inspire la sagesse comme l’activiste Malien, plus la cause est noble, plus le cachet est confortable.
Bien sûr, j’aspire confiance avec mes verbes irréprochables.
Malheureusement, mon essence est la trahison, une logique de mon histoire.
De 1991 à nos jours, presque les mêmes têtes, avec les mêmes discours, tu auras l’impression de voir un film de l’inde. Un film sans fin, l’intervalle annonce une patience infinie.
J’arrive et je t’aurais mon Colonel.
Je te proposerais mes relations, pour t’attirer dans mes pièges.
Je suis ce serviteur du Satan, avec un CV de Tarzan, dans une forêt inexploitée.
Et si l’argent, la vie ne t’impressionnent pas, j’affronterais ton égo.
Je sèmerais le doute dans ton esprit avec mes critiques.
Avec changement d’intérêt, le patriotisme est un prétexte de critique.
Tu ne dois jamais douter de ma force, j’ai milles victimes sur mon arc.
Ils disaient pires, avant de faire face à ma colère.
Je t’isole, en créant un vide autour de ton univers.
Je suis comme l’arsenic, une dose suffit pour ma cause.
Mon colonel, je suis si près, mais invisible au microscope.
Je suis le misérable et j’arrive mon Colonel.
NB: Albert Camus disait<< l’homme n’est pas responsable de l’histoire, parce qu’il ne là pas créée, il n’est pas innocent car là transformée..>>.
Vous avez l’opportunité d’élaborer une réforme profonde, mais soit sourd et aveugle dans la justice, tu auras le peuple derrière toi. Sinon nous serons tous encore dans la rue, que Dieu nous en préserve.
Vouloir, parapher l’histoire d’un peuple, c’est assumé, en évitant un bicéphalisme au sommet de l’état.
Dianguina KEITA
