Mali : ÉDUCATION : M. Mahamadou KEITA : l’homme qui incarne le redressement du système scolaire.
VENDREDI 22 JUILLET 2022.
Ma grand-mère me disait, 《 On ne donne jamais un plat copieux à un affamé 》, le système scolaire manquait réellement de cadre valable dans son animation. Il fallait la bonne personne, pour poser les pierres du redressement de l’école malienne.
Quand, SEM feu Ibrahima Boubacar KEITA a demandé, que, l’excellence soit dans la gestion du système scolaire : M. Mahamadou KEITA fût. Car, aux âmes biens nées, la valeur n’attend point le nombre des années.
Avec une nomination à la vitesse linéaire du régime défunt, les questions étaient plus nombreuses, que, des réponses.
Le proviseur du Lycée Technique de Bamako de 2006 à 2015, en trois ans , gravira trois échelons : DECAP de Bougouni de 2017à 2018, DEA de Bougouni de 2018 à 2019 et Directeur National de l’éducation de base en 2019.
Un cadre émérite, qui, ne connaît, ni la Sorbonne, ni Harvard, pour briller.
Il est le produit de l’école malienne. Sortant de l’ex ENA, promotion 1991-1997 en administration générale , après son BAC au Lycée Bouillagui Fadiga. Il a servi comme vacateur à l’ECICA en 1998.
Le concours de la fonction publique de 1998, sourit à ce perfectionniste dans l’âme .
Il sera affecté à l’IFP de SAN comme professeur de l’enseignement secondaire.
Marié et père de deux enfants, la rigueur de l’homme et sa vision réformatrice ne laissent aucun système indifférent : du Mali- koura au Mali-kôrô.
Fin Mai, il est nommé Directeur National, du Centre National des concours et d’examens ( CENCE).
Il collera l’étiquette, zéro fuite aux examens de 2022. Avec un système d’identification des centres sur le sujets et la mise en place d’un système de piqué dans les centres à risque , ces dispositifs ont largement renforcé les anciennes mesures.
M. Mahamadou KEITA incarne, le redressement du système scolaire, car, le résultat du travail dans l’ombre, fait des bruits.
À part le désordre du DEA de Keniéba, les examens de 2022 pouvaient avoir la copie parfaite.
Ma grand-mère me disait, 《 Au lieu de ventiler un mort avec du poisson fumé, il est préférable d’en faire une soupe, pendant, qu’il est vivant 》. Dans un pays où la reconnaissance est posthume. Apprécions-nous vivants.
« Simbo den i Keita »
Dianguina KEITA
Source : benkadi-infos