Les fédérations Africaines de football : Des institutions qui se rabaissent
VENDREDI 09 OCTOBRE 2020
L’histoire des binationaux dans le football est un débat interminable à la limite du ridicule.
L’équipe Nationale, est l’emblème d’une Nation, qui dépasse le cadre fédéral. Chaque citoyen trouve son compte, dans chaque prestation de la sélection Nationale. En d’autres termes, les Aigles : c’est un peu de Gao, un peu Kayes, un peu de Ménaka … Une défaite des Aigles est celle de 20 millions d’habitants.
Le cadre commercial, voir banal dérange les patriotes du continent. Du simple sympathisant au supporters, jusqu’aux joueurs de l’équipe Nationale, le sentiment de la honte amine la majeure partie. Mais quoi dire, au risque d’être étiqueté de Nationaliste ou fasciste.
Être binationaux est un droit, tout comme choisir sa sélection.
Les sélections Africaines sont des pneus de sauvetages pour la plupart des footballeurs d’origines Africaines, évoluant en Europe.
Même si, Mohamed Lamine SISSOKO et Fousseyni Diawara sont des exceptions au Mali.
Le cas Adama Traoré et Abdoulaye Doucoure est à la limite une insulte pour les supporters de l’équipe Nationale du Mali.
Convoqués sans certitudes, Adama Traoré a porté la couleur de l’Espagne contre le Portugal. Abdoulaye Doucoure, avec la performance XXX L de son Club, Leaders de la première League (Everton), pense cerfer sur cette vague pour avoir une place dans le navire de Didier Deschamps.
Le Mali, n’est pas la seule structure comique dans cette histoire d’amour forcé. Le cas Algérien aussi fait polémique. Malgré, le titre de champion d’Afrique, la fédération chante dernière les binationaux.
Selon ma grand-mère, << les Fétiches ont déchiré leurs sacs de couvertures>>.
L’attaquant des Fenecs Islam Slimani a fait une déclaration choque dans les colonnes d’un journal français, << j’ai envie de dire aux Algériens, d’arrêter de courir derrière les joueurs qui ne veulent pas venir en sélection. Respectez-vous un peu…>>.
À quand la fin de cette affection forcée des fédérations Africaines ?
Cette démarche va-t-elle pas installer un sentiment d’inutilité des vrais patriotes de la sélection ?
Difficile de répondre à cette question.
Ma grand-mère me disait, << le risque des pêches nocturnes, c’est d’avoir quelques crapauds dans ses filets>>.
Une chose est sûre, l’amour forcé est éphémère.
Dianguina KEITA