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LES SOCIÉTÉS DE GARDIENNAGES ET DE NETTOYAGES : L’ESCLAVE À CIEL OUVERT, LE MINISTRE DE L’EMPLOI EST INTERPELLÉ.

Mercredi 17 Février.

L’emploi des jeunes est un problème qui ne date pas d’hier. Beaucoup de nos décrochés scolaires évoluent dans des sociétés de gardiennages et de nettoyages.

Selon nos sources, ses travailleurs sont dans des conditions misérables avec un traitement inhumain. SK évolue dans une des sociétés de gardiennages de la place, avec un salaire de 60.000 FCFA, il semble avoir une vie de rêve parmi une forêt des gardiens exploités.

Si SK a un salaire régulier, MT n’a pas cette chance. Avec un salaire de 35.000F/mois, il peut faire plus de trois mois sans salaires. Selon lui, la souffrance est générale, << mon frère, si tu réclames ton salaire, tu es licencié sans droit. Personne n’a un contrat de travail ici chez nous.>>

La plupart des gardiens, sont des travailleurs aux noirs.  Sans fiches de payes, Sans aucune garantie sociale, ni une assurance maladie, l’employeur a un droit et aucun devoir sur le respect des textes  de l’OIT.

Le plus dramatique, est nos services de nettoyages. Une Dame a accepté de répondre à nos questions dans l’anonymat. S D, estime qu’il faut être moche, vielle pour travailler avec ces gens<< mon frère, si tu es belle, ton superviseur pervers te propose de coucher avec lui, même si tu es mariée. Celle qui ont refusé ont été renvoyées. On peut faire 6 mois sans salaires. >>

En lui parlant d’un contrat de travail, SD s’éclata de rire << quel contrat, nous faisons ce travail pour 20.000 CF/ moi. Même avec les retards, personne n’a son salaire au complet et tu nous parles de contrat. >>

Et pourtant, nos bureaux sont propres et personnes ne songe à ces Dames exploitées.

Selon nos investigations, la plupart de ces sociétés sont des tours de passe-passe des responsables financiers de nos différents services.

Les marchés qui sont sous traités, finissent par détruire beaucoup de nos foyers avec le silence complice de tous.

Le Ministre de l’emploi doit exiger le respect des conditions de travail de ses sociétés avant l’attribution des marchés publics.

Les investigations, dans ses propres locaux, confirmeront l’existence de cette pratique esclavagiste.

Excellence un emploi est une garantie, si la dignité est respectée.

Le respect des textes sur l’emploi, doit être appliqué à tous, même aux gardiens et nettoyeurs.

Dianguina KEITA

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