Ma lettre à Moussa AG ATTAHER comme cadeau.
Mardi 16 Février 2021.
Je voulais garder le silence,
Mais Une voix intérieure brûle ma conscience.
Apprécier, c’est valorisé le mérite.
Ma grand-mère me disait, << il est préférable de vanter les mérites de l’or à un connaisseur.>>
Un état fort est synonyme des textes forts et un régulateur capable de prendre des décisions courageuses et impopulaires. L’équilibre du sport Malien passe obligatoirement par l’élaboration d’un chronogramme sur la gestion du patrimoine sportif.
Alors cher aîné, ma vérité est scientifique et mes propositions gratuites.
Elles sont gratuites, car deux premiers Ministres ont été saisis sans suite.
Elle est gratuite, car elle a eu de courage d’exposer la misère des textes chez un PM à Lafiabougou. Elle est gratuite, mais veut juste t’épargner d’être un Ministre de plus.
Loin de l’hystérie et de l’opportunisme, elle est patriotique sans démagogie ni crainte quelconque.
Tes efforts sont visibles, alors ma plume déplume les faiblesses du sport Malien.
Alors cher aîné, je t’offre une recette miracle : les Textes.
Elle n’a pas besoin de la bénédiction des très éclairés, ni de la technologie Wankandaise .
Ils vous parleront des textes antérieurs, mais la loi 215 était misérable, celle N 207-037 du 14 Juillet 2017 est orpheline.
C’est à travers ses faiblesses que les ruines de nos sports naissent.
Alors cher aîné, elles sont squelettiques, protègent les dirigeants et la pratique, exposent les pratiquants.
Alors cher aîné, il ne s’agira pas de réinventer la boussole, mais de l’orienter.
Je propose, une refondation avec des textes.
1/ l’adoption d’une loi d’orientation sportive au Mali :
Elle doit permettre de résoudre tous les problèmes à travers deux volets.
A/ la valorisation du sport scolaire et universitaire :
Elle doit être l’élément essentiel de la loi d’orientation sportive. L’état orientera la majeure partie de son financement à la formation et suivi des sportifs de toutes les disciplines. La détection des meilleurs sportifs à travers les compétition scolaires, donnera un sens au centre Sportif d’élite BEN Oumar SY de Kabala. Les compétitions seront zonales ou régionales, qui serviront de préparations à celle Nationale.
Avec la loi, les élèves et étudiants pratiquants auront le statut d’élèves ou étudiants sportifs. Cela évitera à un parent de faire le choix entre la pratique et l’étude. La loi permettra aux pratiquants de passer leurs examens après les compétitions, avec les différentes sélections Nationales.
Cher aîné, demande à Mahamadou Dissa ou Cheick Fantamady DIARRA, s’ils voulaient échouer au BAC. Et pourtant, grand frère, ils jouaient pour l’équipe Nationale de notre pays. Alors évitons d’autres Dissa….
B/ les structures :
Nous avons déjà les ressources à travers les cadres de l’INJS. L’idéal est de créer un centre pour les entraîneurs avec un triple partenariat (Ministère- INJS – Fédérations). Car vous avez la chance de donner un sens à la création de cet institut de formation des cadres sportifs. Car de sa création à nos jours, ses objectifs sont orientés vers d’autres horizons (un autre débat).
Donnons la chance à nos cadres formés avec l’argent du contribuable Malien. Évitons de créer des charlatans sur l’avenir des enfants de la République. Car selon ma vision, une erreur en Math change la formule ou le résultat, une erreur en philosophie, change le Sens de l’assertion, mais une erreur en sport détruit la vie d’un enfant (à court ou long terme).
En plus, un centre National d’arbitrage doit voir le jour. Comme chez les entraîneurs, les arbitres de toutes les disciplines peuvent avoir des formations continues.
Alors l’accès à ces deux centres doit obéir à des critères définis par la nouvelle loi.
La mise en place de ces mesures n’est possible qu’avec :
2/ le changement du statut de notre sport :
Après 60 ans dans les tâtonnements, donnons la parole aux textes. Une mention doit être faite sur la professionnalisation de nos différents championnats.
Vous devriez conditionné l’apport de l’état au changement de statut. Alors ceux qui veulent avancer, avanceront avec vous.
Cher aîné, la professionnalisation des différentes disciplines génère une lecture simple.
– Une ligue professionnelle : qui dirige le championnat National première et deuxième division et la coupe de la ligue. Elle reste la meilleure manière d’empêcher l’exploitation des jeunes par quelques commerçants. Les sportifs locaux vivront de leurs arts avec un salaire.
– une fédération qui gère les différentes sélections Nationales, la coupe du Mali et la troisième division. Elle intervient dans la formation et la détection à travers sa direction technique pour valoriser les élites de demain.
Excellence, la mise en place d’un fond National de soutien des anciens sportifs d’élites, semble indispensable. Car personne ne contrôle les cours d’une vie, beaucoup de nos anciens sportifs sont à la limite misérable.
Un conseil National sera l’organe Moral pour la supervision des différentes sélections nationales. Car au-delà de la pratique, c’est l’image du pays qui est en jeu.
Loin de prétendre à la vérité absolue, c’est la vision d’un tableau d’honneur des inspecteurs jeunesse et sport. Alors cher aîné, j’ai n’ai que le sport et j’en profite.
Ma grand-mère me disait<< le désordre est comme l’habilitions d’un crapaud, chaque déplacement est synonyme de répétition.>>
Quant on hérite d’une zone aurifère, le combat contre l’orpaillage clandestin devient vital.
Alors vous voulez changer, alors changez les textes.
Dianguina KEITA responsable de classe de la deuxième promotion des Inspecteurs jeunesse sports, Journaliste.