Madame SY Kadiatou SOW l’héroïne de la révolution sociale au Mali.
Avec un visage d’ange et un caractère en acier, la guerrière de la scène politique ne laisse personne indifférent. Celle qui incarne la voix féminine dans le M-5 RFP est une boxeuse imbattable dans le combat de la vie.
Son parcours est tout sauf le fruit du hasard.
Mme Sy Kadidia SOW, est titulaire d’une maîtrise en lettres modernes, d’une licence en droit public à l’Université de Paris X ( Nanterre) en 1978.
Ouvrière de l’événement de la démocratie Malienne ( avec l’ADEMA-PASJ), elle a occupé plusieurs hautes fonctions au sein de l’administration publique Malienne:
Elle fut Gestionnaire des ressources humaines à la CMDT de 1982 à 1990. Première femme Gouverneur du District de Bamako entre Avril 1994 et Février 1994, Chef de l’exécutif régional et présidente du Conseil du District, chargée de la gestion urbaine.
Elle a été Ministre des affaires étrangères des Maliens de l’extérieur et de l’intégration Africaine entre Février et octobre 1994.
Ministre de l’urbanisme et de l’habitat entre Octobre 1994 et Février 2000, avec comme contribution, la promotion de l’habitat pour un développement harmonieux des villes Malienne et de même que le renforcement de la cartographie et la photographie sur le territoire National. C’est avec elle que Bamako a hérité le nom : la ville coquette. La valorisation du patrimoine avec l’habitat à travers des monuments, qui retracent l’histoire de la grandeur culturelle du Mali de son cœur.
Allergique à l’injustice sociale, est revient sur la scène politique, après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2018. Figure emblématique du Mouvement ANTÉ-A-BANA, elle remet ses costumes de perfectionniste de la vie politique.
Elle est désormais la voix qui raisonne pour les sans voix.
Lors de la manifestation du 19 juin 2020, elle aura le mérite de prononcer les dix commandements de la désobéissance civile du M-5 RFP.
Avec sa détermination, son engagement pour la restauration d’un état de droit, l’héroïne inspire le respect et impose l’administration.
Chaque intervention de la gnéléni, raisonne comme un verset du livre d’or d’un Mali émergent.
Ma grand-mère me disait, << la terre n’a pas besoin du sang des hommes, mais de la sueur des hommes.>>.
L’âme, le corps de la gardienne du temple de la dignité Malienne, raisonnent pour une société équitable.
Sans tambour, ni trompette, elle a pu conquérir le monopole des cœurs, du peuple Malien.
Contre vents et marées, elle reste formelle et fidèle à ses idées: Une combattante de la liberté.
Dianguina KEITA
