MALI : LE BRAS DE FER N’ARRANGE PAS LA TRANSITION, ESTIME M. MODIBO FOFANA.
MERCREDI 29 SEPTEMBRE 2021.
Les organisations professionnelles des Médias ont animé, une conférence de presse ce mercredi, pour étaler les maux de la presse Malienne, à la maison de la presse de Bamako.
Autours de la thématique ,《 LES MÉDIAS MALIENS ORPHELINS DE LA COVID-19 ET DE LA TRANSITION 》, une véritable rupture en téléchargement enttre la presse Malienne et les autorités de la Transition .
Selon Mme RAMATA DIA, la presse fut négligée en cette période de pandémie,《 La presse a reçu 25 kilos de riz par faîtière. Ça veut dire , que , ceux qui dépassent les 26 membres, n’auront pas 1kg/journaliste.》
Le président du maison de la presse, M. BANDJOUGOU DANTÉ, relance le ministre de la communication sur la tenue des élections, au niveau de la Haute Autorité de la Communication (HAC),《 Sur les trois représentants de la presse, nous avons déjà proposé, Après concertation, nos représentants. La fin du mandat est prévue pour décembre. Il n’y a aucun signe, au niveau du Ministère de la communication, nous cherchons, l’origine de ce blocage. 》
M. MODIBO FOFANA, président de l’association des éditeurs professionnels de la presse en ligne( APPEL-MALI ), estime, que, le bras de fer n’arrange pas la transition, 《 La loi N°0046 du 16 juillet 2000, octroie un droit d’aides publiques à la presse Malienne. Le Mali fut le premier pays de la sous région à prendre le devant. Mais actuellement, pendant que, la Côte d’Ivoire donne 2 milliards à sa presse, le Sénégal 700 millions, la Guinée 400 millions , le Mali n’arrive pas à payer régulièrement les 200 millions, à la presse Malienne. Il y a plus de deux ans, que nous ne recevons pas notre droit. Nous sommes au service du peuple, en qualité de 4e pouvoir et nous sommes pas les ennemis du pouvoir, par nos analyses critiques. Nous sommes le baromètre de la démocratie. Nous espérons, que, les autorités de la Transition auront des bons conseillers. La réaction de la salle est comme un bras de fer, ça n’arrange pas la transition, estime M. MODIBO FOFANA. 》
Quant à la loi sur la cybercriminalité, M. FOFANA propose une relecture des textes, 《 Cette loi est un frein à la liberté d’expression. Nous pensons qu’il faut aller vers sa relecture en introduisant la presse en ligne dans les textes. Nous savons déjà envoyé un avant projet depuis 2016, à nos plus haute autorités. La liberté d’expression est un droit constitutionnel et la loi sur la cybercriminalité est objet d’interprétation, souvent contre les hommes des médias, particulièrement la presse numérique, estime M. FOFANA. 》
Le président du maison de la presse joue à l’apaisement, même si, les journalistes demandaient des actes forts, pour imposer le respect du corps.
Ce mépris de la presse va-t-il continuer ?
Affaire à suivre.
Dianguina KEITA