Mali : MES COLONELS : LES LARMES DES ORPHELINS COULENT DEPUIS TROIS ANS.
DIMANCHE 06 MARS 2022.
Un vendredi soir, un homme vient vers moi en ces termes.
J’ai appris, que, tu es journaliste et tu aides gratuitement les faibles du système.
En fait , le jeune Issa Soukouna me racontait l’histoire d’une expropriation.
Si, une partie de la famille préfère bruler le linge sale , d’autres chercheront le marigot le plus proche.
Il venait vers ma modeste personne, juste pour relayer l’obscurité, qui, inonde son quotidien.
Quand le vieux Chiechna fut malade, son frère engagea une procédure d’expropriation en 2018.
La maladie aura finalement raison sur Chiechna SOUKOUNA le 28 Décembre 2018.
Le tribunal de grande Instance de la commune II du District par la grosse en date du 14 juillet 2018 du jugement N°178 du 13 juin 2018, confirme des droits expulsions et remise de documents sans astreinte.
Comment peut-on donner un tel jugement à quelqu’un qui ne possède aucun document officiel d’une parcelle?
Dès lors, la porte reste fermer pour faute d’acheteurs.
Heureusement la grosse du tribunal est refusée par tous les potentiels acheteurs.
J’ai nommé : la porte de la honte
Il n’est pas difficile de retrouver la porte de la honte, elle est située dans le quartier de Quinzambougou en commune II du District, non loin de l’usine Mali-Gaz, Rue 559, porte 29.
Une famille polygame expulsée après le décès du chef de famille.
Oui, la haine d’un petit frère a eut raison sur l’amour des veuves.
Après une écoute attentive, mes larmes coulent sans réellement le vouloir.
Je suis né sur la Coline du pouvoir. Il savait pas, que, je n’avais pas forcément le pouvoir de changer la trajectoire de son histoire.
J’ai bus ses paroles de désespoir.
Quand la justice devient une quête du quotidien.
Elle devient la peur, qui, hante la nuit.
Quand on est presque privé de justice, on perd l’espérance.
Vivre d’espoirs et d’incertitudes, quand notre horizon est obscure.
De son vivant le vieux Cheikna SOUNKOUNA Protégeait sa famille du mal, qui, frappait sans cesse à sa porte.
Comment croire en la justice, si, elle nous donne l’impression qu’elle n’existe pas ?.
Vivre dans le sentiment d’injustice, c’est etre invisible pour les autres.
La famille SOUKOUNA veut seulement exister.
Cette famille veut redevenir libre.
Elle veut un nouveau départ.
Elle veut de l’espoir .
Dans des moments de doutes, elle se souvient, qu’elle doit avoir des ailles .
La famille SOUKOUNA a juste profité d’une déboire, de quelques personnes.
Le cruel destin à mis sur sa route, le diable en personne.
La décision de justice, parfaitement parfaite, dans son plus mauvais jour, a obscurci le quotidien d’une famille. Sans réellement rien demander, elle devient le refuge d’une guerre entre deux frères de Sang.
Quand l’avocat de la famille fait semblant de travailler.
Il bouge seulement, quand Maitre Oumane FATI s’indigne.
Il n’est pas commis d’office, mais, les héritiers peuvent pas doubler la mise.
Comment peut-on croire en son pays, si, il te déshabille en plein jour?
La famille SOUKOUNA a plus de questions , que , de réponses !
C’est avec des larmes, que, je rédige ces quelques lignes, car le jeune Issa SOUKOUNA m’a appelé hier en ses termes : KEITA, je ne suis plus en mesure de payer les locations, il faut supplier l’avocat de la famille, Maître BALLO , car mes parents risquent de vivre dans la rue.
Mon Dieu !! j’aime ce pays.
Je veux juste croire à certaine décision de justice.
Les SOUKOUNA veulent se relever car la vie leurs à plaquer au sol.
Dans le saint Coran le créateur affirme, << fazakir iinamaa anta mouzakire >> << rappelle Donc , car tu es là pour rappeler>>. Sourate 88, verset 21.
Ça n’arrive pas qu’aux autres, la famille SOUKOUNA mérite un regard : Celui de la Justice.
Alors chers Colonels, les larmes des orphelins coulent depuis trois ans.
Justice pour la famille SOUKOUNA, c’est ça aussi le Mali-Koura.
Cher lecteur, si tu as un coeur , partage l’histoire, car le créateur existe à travers des justes .
La famille SOUKOUNA ne vit uniquement, que, d’espoir, c’est toi peut-être.
Dianguina KEITA, révolté d’une décision de justice du tribunal de la commune 2
Source : benkadi-infos